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le petit grenier, c’est celui dont la porte donnait dans une pièce mansardée transformée en chambre pour les petit-enfants. Le vent la secouait bien souvent, l’ouvrait parfois, créant dans les lits de grands frissons et de petites peurs exquises. La porte avait la tentation de l’interdit. Et si j’y allais quand même ? Timidement entrouverte, rapidement refermée, sur ce seuil qu’on n’osait pas franchir. Les années passant, les enfants grandissant, un jour, en secret, la porte était franchie et il n’ y avait rien derrière, qu’un grand vide, beaucoup de poussières, quelques tuiles attendant qu’on en ai besoin.
Et ce jour là, le téméraire se taisait, préservant implicitement pour les petits cette part de rêve qu’il venait de perdre. **** Anne Sylvestre : Le petit grenier Pour en savoir plus sur les 397 chansons à prise rapide , c’est par là
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Et ce jour là, le téméraire se taisait, préservant implicitement pour les petits cette part de rêve qu’il venait de perdre. **** Anne Sylvestre : Le petit grenier Pour en savoir plus sur les 397 chansons à prise rapide , c’est par là
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Ma carcasse vieillit et me le fait savoir…
Quelques douleurs aux articulations qui se deviennent chronique. Elles sont accompagnées de ces maladies qui ne se voient pas, qui font qu’on est en bonne santé en entrant au labo et malade en en sortant, arrivent tranquillement mais surement…
Il faut que j’apprenne à composer avec elles, moi qui jusqu’à présent n’ai connu que quelques maladies aiguës plutôt violentes mais sans gravité et la forme toujours retrouvée ensuite.
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Décidément, j’ai du mal à gérer la quotidienneté de l’exercice le week-end….
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Anne Sylvestre : Carcasse
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Je ne sais pas pourquoi la lecture du thème a fait immédiatement venir à mon esprit les mots « Que voulez-vous » et « Eluard » mais cette association d’idée s’est imposée si fortement que je ne peux que vous faire (re)lire ce poème.
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Couvre-feu
Que voulez-vous la porte était gardée Que voulez-vous nous étions enfermés Que voulez-vous la rue était barrée Que voulez-vous la ville était matée Que voulez-vous elle était affamée Que voulez-vous nous étions désarmés Que voulez-vous la nuit était tombée Que voulez-vous nous nous sommes aimés.
Paul ÉLUARD Recueil : « Poésie et vérité »
**** Anne Sylvestre : Ah l’amour, l’amour Pour en savoir plus sur les 397 chansons à prise rapide , c’est par là
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Ça va m’faire drôle quand je n’irais plus au boulot, que je n’attendrais plus le bus.
Ça va m’faire drôle d’avoir le temps de faire mon jardin, de réaliser mes envies de pastel. Ça va m’faire drôle de pouvoir tenter tout ce que je repousse parce que je n’ai pas le temps de le faire.
Ça va m’faire drôle de pouvoir recevoir famille et amis dans ma maison, même en semaine… Ça va m’faire drôle de prendre l’an prochain ma retraite, mais qu’est ce que cela sera bien… Anne Sylvestre :Ça va m’faire drôle
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Les amis d’autrefois
Ils ont été très importants puis la vie a éloigné les trajectoires.
Parfois, un peu au hasard, on les croise, on les retrouve.
Rarement, quand ils sont partis, on se dit, avec plus de nostalgie que de tristesse, que finalement, on n’a plus grand chose à se dire.
Le plus souvent le dialogue, la complicité sont toujours les mêmes, comme si on s’était vu hier. Et on sait qu’alors, cette complicité, elle, sera toujours présente.
Et de temps en temps, arrive la nouvelle que l’un ou l’autre est parti définitivement, et le manque qui, jusqu’alors ne pesait pas, devient douloureux, plein de regrets… Anne Sylvestre : Les amis d’autrefois
Ils ont été très importants puis la vie a éloigné les trajectoires.
Parfois, un peu au hasard, on les croise, on les retrouve.
Rarement, quand ils sont partis, on se dit, avec plus de nostalgie que de tristesse, que finalement, on n’a plus grand chose à se dire.
Le plus souvent le dialogue, la complicité sont toujours les mêmes, comme si on s’était vu hier. Et on sait qu’alors, cette complicité, elle, sera toujours présente.
Et de temps en temps, arrive la nouvelle que l’un ou l’autre est parti définitivement, et le manque qui, jusqu’alors ne pesait pas, devient douloureux, plein de regrets… Anne Sylvestre : Les amis d’autrefois
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Ça n’se voit pas du tout ? Alors il faut rendre visibles les invisibles et leur donner la parole.
60 récits à lire et à partager
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Pas difficile d’avoir un grand sourire en sortant de chez le médecin quand il a dit que oui, j’avais eu raison d’avoir des doutes mais que non cela n’était pas malin. Bien plus difficile avait été l’aller.
Anne Sylvestre : Pas difficile
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